
Il n’y a pas de preuves que le plant de thé, dans les régions du Nord de la Chine, tienne ses origines de la forêt tropicale. Les faits certains sont que la quantité d’éléments actifs dans les feuilles de théiers cultivés est bien plus faible que dans celles des feuilles des théiers anciens.
Si vous visitez des champs de thé à 2000m d’altitude, vous ne trouverez que très peu de plants avec des feuilles fines. C’est une indication que le climat agit sur la forme (et le type) de feuilles des théiers. De plus, les qualités actives des feuilles de thé sont les polyphénols (tanins) et la caféine. Pendant le processus de fabrication le taux de caféine reste stable alors que les polyphénols sont transformés en flavonoïdes (antioxydants). Il y a 2 types de fermentation : l’oxydation (pour les thés noirs et les oolongs) et la lacto-fermentation pour les pu-ehrs. Le résultat concernant la teneur en polyphénols est la même pour les 2 types de fermentation.
Selon la durée de l’oxydation, plus ou moins de polyphénols sont transformés en flavonoïdes. En comparaison aux jardins de thé (plants cultivés), les théiers sauvages contiennent jusqu’à 85% de plus de polyphénols et jusqu’à 30% de plus de caféine dans les feuilles fraiches. Ce sont pour ces raisons que ces thés sauvages sont plus intenses en goût et en saveur.